La Côte d'Ivoire propose des coûts d'externalisation compétitifs : 9 – 12 € l'heure loguée, 3 fois moins qu'en France. Première économie d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte d’Ivoire dispose d'un large bassin francophone, notamment à Abidjan où 69 % de la population parle français avec un style de communication naturellement chaleureux et professionnel.
Vous envisagez d'externaliser votre service client ou commercial et vous envisagez ce pays ? Les experts de Call of Success ont sélectionné pour vous les meilleurs centres d'appels ivoiriens.
Avantages des centres d’appels ivoiriens
- Coûts compétitifs : 9 - 12 € l’heure loguée, SMIC à 114 €
- La culture ivoirienne est marquée par un style de communication chaleureux, efficace en service client
- Décalage horaire minimal (-1h toute l'année) + 8 jours fériés communs avec la France
À savoir avant d’externaliser en Côte d’Ivoire
Accessibilité depuis la France
Durée du vol Paris – Abidjan : environ 6 h 30 min.Prix moyen du billet A/R : autour de 660 €
La Côte d’Ivoire est en GMT toute l’année (pas de changement d’heure)Décalage avec la France : -1h toute l’année.
Langues parlées par les agents
Le français est la langue officielle du pays + langue d’enseignement : 34 % des Ivoiriens parlent français. À Abidjan, cette proportion monte à 69 % (mais c’est rarement la langue maternelle).
L’anglais est la première langue étrangère enseignée. Le bassin anglophone est en croissance, notamment avec les expatriés nigérians.
L’espagnol est enseigné à plus de 800 000 apprenants (selon l’Institut Cervantes), ce qui fait de la Côte d’Ivoire le premier pays africain en la matière (hors Guinée Équatoriale, où l’espagnol est l’une des trois langues officielles).
Principales villes d’implantation
Autres villes d’implantation
Grand-Bassam, Yamoussoukro
Stabilité politique et économique
Institutions solides et démocratie apaisée depuis 2011. 1ère puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone. Croissance soutenue (+6,5% en 2023).
Entre 1 500 et 2 400 euros.
Ce tarif comprend le salaire, la formation, le recrutement, l’équipement, le management, etc.
Indicateurs de productivité
40 heures de travail par semaine (vs.
44 heures au Maroc).
Absentéisme peu élevé, entre 5 et 10 %.
Call of Success référence les meilleurs centres d’appels en Côte d’Ivoire
Depuis 2020, Call of Success analyse l'écosystème des centres d'appels ivoiriens, un marché dynamique qui séduit de plus en plus d'entreprises françaises grâce à sa stabilité politique (retrouvée) et les coûts d'exploitation maîtrisés. Nous référençons les meilleurs call centers ivoiriens selon trois critères :
- Leur spécialité : service client multilingue, prospection commerciale, télésecrétariat, recouvrement, etc. ;
- Les canaux pris en charge : téléphone, chat, email, réseaux sociaux ;
- Leur principale force : gestion des équipes multilingues, expertise sectorielle, agilité opérationnelle, capacité à monter rapidement en volume, etc.
Profil type de l’agent de call center en Côte d’Ivoire
Les agents ont entre 22 et 35 ans, avec une majorité autour des 25 - 30 ans, ce qui reflète la démographie du pays (70 % de la population a moins de 30 ans).
Le niveau d'études se situe généralement entre le bac et bac+2, avec une majorité de diplômés en langues, commerce ou gestion. L'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan fournit un bon vivier de candidats, mais les centres recrutent aussi beaucoup de bacheliers qu’ils forment sur le terrain. On trouve également quelques diplômés bac+3/4, notamment sur les postes de supervision.
Compétences linguistiques
Le français n'est pas la langue maternelle des agents qui pratiquent d'abord les langues locales (baoulé, dioula, bété). Leur français est généralement de bonne tenue, parfois même châtié.
L'accent peut néanmoins être marqué, ce qui nécessite parfois une formation pour les flux sensibles. Les profils parfaitement bilingues français-anglais sont rares et très recherchés, notamment pour les échanges avec le Nigeria voisin (marché de 220 millions d'habitants).
La grande majorité des agents sont des débutants qui découvrent la relation client en centre d'appels. Les centres doivent donc investir massivement dans la formation et l'accompagnement des nouvelles recrues.
Les superviseurs sont promus après 2 à 3 ans d’ancienneté, mais le manque d’expérience dans la gestion d’équipes et la formation limitée dans ce domaine entraînent souvent des lacunes dans l’encadrement.
Le niveau technique des agents est suffisant pour une prise en main rapide des outils classiques de centre d'appels (CRM, téléphonie IP). La majorité n'a pas de difficulté particulière avec l'environnement informatique professionnel de base.
La culture ivoirienne est marquée par son sens du commerce et de la négociation (hérité des traditions marchandes d'Abidjan). Leur style de communication, naturellement chaleureux mais professionnel, fonctionne particulièrement bien dans le service client.
Dans un pays où l’écrasante majorité travaille dans l’informel, les centres d'appels offrent des salaires attractifs et réguliers et un cadre contractuel apprécié.
Très faible turnover (moins de 10 %).
Facilité ou difficulté à recruter dans les centres d’appels en Côte d’Ivoire
Le recrutement à Abidjan bénéficie d'un contexte favorable : un large vivier de jeunes diplômés en recherche d'emploi stable et des salaires supérieurs au SMIC local. Cette situation permet aux centres d'appels d'être assez sélectifs, particulièrement sur le niveau de français.
Les profils rares en Côte d'Ivoire
- Les superviseurs expérimentés, le secteur étant encore relativement jeune dans le pays ;
- Les agents parfaitement bilingues français-anglais, malgré la proximité avec le Ghana et le Nigéria ;
- Les conseillers avec une réelle expérience en relation client, la majorité des candidats étant débutants.
Les salaires de départ, autour de 130 – 160 € mensuels, sont largement supérieurs au SMIG ivoirien (114 €). Cette rémunération, associée à un cadre de travail structuré (CDI, horaires fixes, congés payés), permet aux centres d'attirer et de fidéliser leurs agents, particulièrement à Abidjan où se concentre l'essentiel de l'activité.
Quelles activités externaliser en Côte d’Ivoire ?
Front office, back office, support technique, fidélisation, modération e-réputation.
Appels entrants et appels sortants, prise de rendez-vous, qualification de leads, télévente.
Recouvrement, comptabilité, sourcing candidats, télésecrétariat, systèmes de paiement.
La ressource call of success
Guide sur pourquoi et comment externaliser
Découvrait les critères de choix d'un centre d'appels, les différentes localisations, les modèles de rémunération, et bien plus.
TéléchargerExternaliser en Côte d’Ivoire : les forces et les points d’attention
Coûts compétitifs : 9 - 12 €/heure loguée, SMIC à 114 €.
Abidjan est à 6h30 de vol de Paris.
Stabilité politique retrouvée depuis 2011 et croissance soutenue (+6,5 % en 2023).
Marché concentré sur Abidjan, peu d'alternatives en province.
8 jours fériés communs avec la France, plus qu'avec le Maghreb.
Accent local marqué nécessitant parfois une formation spécifique.
Décalage horaire minimal (-1h toute l'année).
Rareté des profils bilingues français-anglais malgré la proximité avec le Nigéria.
Grand bassin francophone à Abidjan (69% des habitants).
Infrastructure électrique fragile : coupures fréquentes exigeant des générateurs.
Style de communication chaleureux mais professionnel, efficace en service client.
Connectivité internet instable (rupture du câble WACS en mars 2024).
Turnover et absentéisme faibles.
Manque de superviseurs expérimentés.
Prêt à externaliser
en Côte d'Ivoire ?
Confiez-nous la recherche de votre centre d’appels en Côte d’Ivoire. Nous vous mettons en relation avec trois partenaires sous 48h.
Les indicateurs macroéconomiques à connaître avant d’externaliser en Côte d’Ivoire
Indicateur macroéconomique
Ce que ça implique pour votre externalisation en Côte d’Ivoire
Stabilité institutionnelle
Institutions solides et démocratie apaisée depuis 2011.
En 2024, l'agence de notation Standard & Poor's a relevé la note de crédit du pays de BB- à BB, avec une perspective stable.
Bonne croissance (moyenne de 5,6 % entre 2019 et 2024) malgré des chocs externes.
Taux de chômage officiel de 2.6 %... mais avec une prédominance de l’informel, des emplois précaires et de l’agriculture de subsistance.
« Le seul critère du taux de chômage ne reflète pas la réalité. Le privé crée 100 000 emplois par an pendant que 400 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail ».
% de la population qui parle une deuxième langue
Français : 34 % des Ivoiriens (69 % à Abidjan).
Anglais : première langue étrangère enseignée + expatriés nigérians.
Espagnol : 800 000 apprenants (selon l’Institut Cervantes), mais très peu de locuteurs capables de parler la langue dans un contexte professionnel.
Le bassin francophone d'Abidjan (69% de francophones) permet d'envisager des opérations d'envergure. Les services en anglais et espagnol restent plus difficiles à mettre en place, faute de locuteurs réellement opérationnels.
L'anglais obligatoire dans l'enseignement est un gros plus par rapport au Maghreb et à l’Afrique de l’Ouest.
Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG)
Le SMIG a été augmenté début 2024 pour la première fois en 7 ans. Malheureusement, dans la mesure où l’informel est la norme, ce SMIG est rarement respecté.
Indice de pression fiscale
Les cotisations patronales représentent environ 19 % du salaire brut.
La charge sociale modérée maintient les coûts de production à un niveau très attractif pour les donneurs d'ordres européens.
3.7 % en 2024, suivant une tendance légèrement baissière après les hausses de 2022 et 2023
La maîtrise de l'inflation sécurise (jusqu’à une certaine mesure) les engagements tarifaires.
À noter : ces chiffres sont tirés de sources officielles et fiables, notamment le gouvernement ivoirien, la BCEAO (Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest), le FMI, la Banque Mondiale et Coface.
La note du ministère des Affaires Étrangères sur la Côte d’Ivoire
« La Côte d’Ivoire est la première économie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec 40 % du PIB de la zone. Elle possède de solides infrastructures : 2e port d’Afrique subsaharienne, important réseau routier, aéroport international récemment agrandi […] Le pays assure son autosuffisance énergétique grâce à l’exploitation de gisements de gaz et de pétrole qui lui permettent d’exporter de l’électricité et des produits pétroliers dans la sous-région. »
Les fêtes et jours fériés en Côte d’Ivoire
La Côte d'Ivoire compte 13 jours fériés officiels, dont 8 sont communs avec la France. C’est moins que le Maroc (14 jours) et l’Île Maurice (15 jours)… à condition que certaines fêtes religieuses ne tombent pas un dimanche. Dans ce cas, le lundi suivant est également férié.
Jours fériés communs avec la France
- 1ᵉʳ janvier : Nouvel An
- Lundi de Pâques (date variable)
- 1ᵉʳ mai : Fête du Travail
- Jeudi de l’Ascension (date variable)
- Lundi de Pentecôte (date variable)
- 15 août : Assomption
- 1ᵉʳ novembre : Toussaint
- 25 décembre : Noël.
Jours fériés spécifiques à la Côte d'Ivoire
- Lendemain de la Nuit du Destin (date variable)
- Aïd al-Fitr : Fin du Ramadan (date variable)
- Aïd al-Adha (Tabaski) : Fête du Sacrifice (date variable)
- Lendemain de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mahomet (date variable)
- 15 novembre : Journée nationale de la Paix.
Infrastructures technologiques et connectivité en Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire affiche un Indice de Développement ICT de 72,5.
Les infrastructures technologiques du pays sont parmi les plus solides en Afrique de l’Ouest, mais elles restent perfectibles :
- Coupures d’électricité fréquentes à cause d’une demande excédant les capacités de production, aggravée par une dépendance aux sources d’énergie vieillissantes. Les centres d’appels doivent systématiquement s’équiper de groupes électrogènes et d’onduleurs ;
- Coupures internet, même si elles sont de moins en moins fréquentes. La rupture du câble sous-marin WACS en mars 2024 a paralysé la connectivité pendant plusieurs jours, avec des pertes économiques estimées à 15 milliards FCFA. Les centres d’appels ivoiriens sont généralement équipés de connexions de secours.
Plusieurs investissements sont en cours :
- En 2023, un plan gouvernemental a ajouté 5 207 km de fibre, portant la couverture internet haut débit à 63 %. Objectif : atteindre 90 % d’ici fin 2025 ;
- En 2024, le câble sous-marin 2Africa, déployé avec le soutien de Meta, a amélioré la connectivité Internet en Côte d’Ivoire ;
- En 2024, la Côte d'Ivoire a lancé la construction d'un centre de données national de niveau Tier 3, avec un investissement de 60 millions de dollars et le soutien des États-Unis.
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