Livre Blanc -
26 Pages
Quoi de neuf dans le monde du service client, du service commercial et des centres d’appels ? La rédaction de Call of Success vous propose sa revue de presse pour vous mettre à la page. C’est parti pour ce 18e épisode !
Le turnover est un sujet central dans les métiers du service client. Est-il consubstantiel à l’activité elle-même, et donc inévitable ? Est-il, au contraire, une variable purement interne, largement contrôlable par l'organisation ? Ou bien est-ce une variable hybride, sur laquelle le management peut peser… mais simplement à la marge, pour « limiter les dégâts » ?
Pour répondre à cette question, une équipe de l’Université de Turin a mené une étude qualitative dans le centre de contacts d’un géant des télécoms :
L’étude a pu identifier trois leviers opérationnels capables de réduire l’intention de départ des salariés.
C’est de loin le facteur le plus impactant. Chaque augmentation d’un écart-type dans l’engagement affectif réduit l’intention de quitter l’entreprise de 0,60 écart-type.
En clair, plus un agent se sent émotionnellement lié à son entreprise (sentiment d’appartenance, fierté d’en faire partie, alignement avec les valeurs), plus son envie de partir baisse. À l’inverse, un attachement faible ou purement fonctionnel multiplie l'intention de départ, même si les conditions objectives de travail restent correctes.
L’autonomie perçue suit de très près, avec un effet presque équivalent : chaque augmentation d’un écart-type réduit l’intention de quitter de 0,57 écart-type.
Pouvoir adapter ses réponses, personnaliser son approche, moduler son rythme d’échange… ces marges de manœuvre, même fines, protègent les agents contre l'usure psychologique.
À l’inverse, un environnement trop scripté et robotisé accélère la fatigue émotionnelle et la déconnexion affective vis-à-vis du métier.
💡 À noter : l’autonomie agit à la fois directement et indirectement sur l’intention de départ, en renforçant l'engagement affectif. C’est donc un puissant levier contre les départs.
Le soutien du manager de proximité est également une arme anti-turnover, mais avec un impact plus modeste. Chaque augmentation d’un écart-type réduit l’intention de départ de 0,24 écart-type.
Le superviseur agit comme un amortisseur émotionnel : il absorbe les tensions, valorise les efforts invisibles et réduit l’isolement qui favorise l’envie de partir.
Mais son poids relatif est inférieur à celui de l’engagement affectif ou de l’autonomie : le management de proximité seul ne peut pas tout compenser.
Quand elle n’est pas traitée, la fatigue émotionnelle augmente de 70 % la probabilité d’intention de départ. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’une réaction ponctuelle à un événement extrême (crise, surcharge temporaire). C’est plutôt l'accumulation silencieuse de micro-frustrations quotidiennes (manque de reconnaissance, sentiment d'inutilité, rigidité des procédures…).
Ce constat rappelle l'importance de mettre en place des dispositifs de décompression réguliers (coaching et débriefings émotionnels, reconnaissance hors objectifs, etc.).
🔗 Pour aller plus loin : le papier de l’étude « Turnover intentions in a call center: The role of emotional dissonance, job resources, and job satisfaction ».
Voilà qui devrait tordre le cou à bien des stéréotypes !
Selon l’étude « Voice of the Agent » publiée par Calabrio en février 2025, l’écrasante majorité des agents qui évoluent dans des centres de contacts basés en Europe ont une opinion favorable de leur activité. Dans le détail :
C’est indéniable : les entreprises et les centres de contacts européens travaillent sur l’expérience agent, et les résultats sont au rendez-vous. Pour les consolider, l’étude identifie 5 pistes d’actions prioritaires :
🔗 Pour aller plus loin : téléchargez l’édition 2025 de l'étude « Voice of the Agent » de Calabrio (en anglais)
Le déploiement d'une IA véritablement utile aux agents repose moins sur l’innovation technologique brute que sur la capacité à finement intégrer l’IA dans les gestes métier quotidiens.
C’est en tout cas la principale conclusion que tire Calabrio de son focus 2025 sur l’état de l’IA dans les centres de contacts.
Il est indéniable que l’IA, dans ses formes générative et conversationnelle, arrive à point nommé pour améliorer l’expérience client et aider les marques à tendre vers l’excellence opérationnelle. Mais sur le terrain, agents et clients sont beaucoup moins enthousiastes :
Pourquoi un tel décalage entre la promesse et le constat ?
L’étude pointe essentiellement une mauvaise intégration de l’IA aux processus métiers. Dans de nombreux centres de contacts, les outils n’ont pas été déployés comme des extensions naturelles du poste agent. Au lieu de simplifier l’accès à l'information et d’accélérer le traitement des demandes, ils multiplient les interfaces, les interruptions de flux et les manipulations.
🔗 Pour aller plus loin : consultez le focus IA dans l’édition 2025 de l'étude « Voice of the Agent » de Calabrio (en anglais).
Dans un papier publié cette semaine, CMSWire s’attaque à la question du Quality Monitoring dans la relation client et commerciale.
Historiquement, les centres de contacts ont toujours piloté moins de 5 % de leurs interactions clients, dans une logique d’échantillonnage, pour des raisons opérationnelles évidentes. On se limite à l’analyse d’une fraction microscopique du réel, avec les conséquences que l’on connaît :
Mais l’IA est en train de lever cette limite historique dans le fonctionnement des centres de contacts. La logique d’échantillonnage s’efface progressivement au profit d’une analyse exhaustive, basée sur 100 % des interactions clients. N’ayons pas peur des mots : c’est une révolution que nous sommes en train de vivre.
L’enjeu n'est pas de remplacer les superviseurs, mais d’augmenter leur capacité d’analyse d’une manière qui était encore inespérée il y a 3 ans :
L'écart va rapidement se creuser entre les Call Centers capables d'exploiter l’IA pour piloter la qualité à grande échelle et ceux qui resteront prisonniers du modèle artisanal d'analyse partielle.
🔗 Pour aller plus loin : le papier « The New Standard in Call Center Analytics Is AI-Driven Insight » sur CMSWire.
Le turnover est un sujet central dans les métiers du service client. Est-il consubstantiel à l’activité elle-même, et donc inévitable ? Est-il, au contraire, une variable purement interne, largement contrôlable par l'organisation ? Ou bien est-ce une variable hybride, sur laquelle le management peut peser… mais simplement à la marge, pour « limiter les dégâts » ?
Pour répondre à cette question, une équipe de l’Université de Turin a mené une étude qualitative dans le centre de contacts d’un géant des télécoms :
L’étude a pu identifier trois leviers opérationnels capables de réduire l’intention de départ des salariés.
C’est de loin le facteur le plus impactant. Chaque augmentation d’un écart-type dans l’engagement affectif réduit l’intention de quitter l’entreprise de 0,60 écart-type.
En clair, plus un agent se sent émotionnellement lié à son entreprise (sentiment d’appartenance, fierté d’en faire partie, alignement avec les valeurs), plus son envie de partir baisse. À l’inverse, un attachement faible ou purement fonctionnel multiplie l'intention de départ, même si les conditions objectives de travail restent correctes.
L’autonomie perçue suit de très près, avec un effet presque équivalent : chaque augmentation d’un écart-type réduit l’intention de quitter de 0,57 écart-type.
Pouvoir adapter ses réponses, personnaliser son approche, moduler son rythme d’échange… ces marges de manœuvre, même fines, protègent les agents contre l'usure psychologique.
À l’inverse, un environnement trop scripté et robotisé accélère la fatigue émotionnelle et la déconnexion affective vis-à-vis du métier.
💡 À noter : l’autonomie agit à la fois directement et indirectement sur l’intention de départ, en renforçant l'engagement affectif. C’est donc un puissant levier contre les départs.
Le soutien du manager de proximité est également une arme anti-turnover, mais avec un impact plus modeste. Chaque augmentation d’un écart-type réduit l’intention de départ de 0,24 écart-type.
Le superviseur agit comme un amortisseur émotionnel : il absorbe les tensions, valorise les efforts invisibles et réduit l’isolement qui favorise l’envie de partir.
Mais son poids relatif est inférieur à celui de l’engagement affectif ou de l’autonomie : le management de proximité seul ne peut pas tout compenser.
Quand elle n’est pas traitée, la fatigue émotionnelle augmente de 70 % la probabilité d’intention de départ. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’une réaction ponctuelle à un événement extrême (crise, surcharge temporaire). C’est plutôt l'accumulation silencieuse de micro-frustrations quotidiennes (manque de reconnaissance, sentiment d'inutilité, rigidité des procédures…).
Ce constat rappelle l'importance de mettre en place des dispositifs de décompression réguliers (coaching et débriefings émotionnels, reconnaissance hors objectifs, etc.).
🔗 Pour aller plus loin : le papier de l’étude « Turnover intentions in a call center: The role of emotional dissonance, job resources, and job satisfaction ».
Voilà qui devrait tordre le cou à bien des stéréotypes !
Selon l’étude « Voice of the Agent » publiée par Calabrio en février 2025, l’écrasante majorité des agents qui évoluent dans des centres de contacts basés en Europe ont une opinion favorable de leur activité. Dans le détail :
C’est indéniable : les entreprises et les centres de contacts européens travaillent sur l’expérience agent, et les résultats sont au rendez-vous. Pour les consolider, l’étude identifie 5 pistes d’actions prioritaires :
🔗 Pour aller plus loin : téléchargez l’édition 2025 de l'étude « Voice of the Agent » de Calabrio (en anglais)
Le déploiement d'une IA véritablement utile aux agents repose moins sur l’innovation technologique brute que sur la capacité à finement intégrer l’IA dans les gestes métier quotidiens.
C’est en tout cas la principale conclusion que tire Calabrio de son focus 2025 sur l’état de l’IA dans les centres de contacts.
Il est indéniable que l’IA, dans ses formes générative et conversationnelle, arrive à point nommé pour améliorer l’expérience client et aider les marques à tendre vers l’excellence opérationnelle. Mais sur le terrain, agents et clients sont beaucoup moins enthousiastes :
Pourquoi un tel décalage entre la promesse et le constat ?
L’étude pointe essentiellement une mauvaise intégration de l’IA aux processus métiers. Dans de nombreux centres de contacts, les outils n’ont pas été déployés comme des extensions naturelles du poste agent. Au lieu de simplifier l’accès à l'information et d’accélérer le traitement des demandes, ils multiplient les interfaces, les interruptions de flux et les manipulations.
🔗 Pour aller plus loin : consultez le focus IA dans l’édition 2025 de l'étude « Voice of the Agent » de Calabrio (en anglais).
Dans un papier publié cette semaine, CMSWire s’attaque à la question du Quality Monitoring dans la relation client et commerciale.
Historiquement, les centres de contacts ont toujours piloté moins de 5 % de leurs interactions clients, dans une logique d’échantillonnage, pour des raisons opérationnelles évidentes. On se limite à l’analyse d’une fraction microscopique du réel, avec les conséquences que l’on connaît :
Mais l’IA est en train de lever cette limite historique dans le fonctionnement des centres de contacts. La logique d’échantillonnage s’efface progressivement au profit d’une analyse exhaustive, basée sur 100 % des interactions clients. N’ayons pas peur des mots : c’est une révolution que nous sommes en train de vivre.
L’enjeu n'est pas de remplacer les superviseurs, mais d’augmenter leur capacité d’analyse d’une manière qui était encore inespérée il y a 3 ans :
L'écart va rapidement se creuser entre les Call Centers capables d'exploiter l’IA pour piloter la qualité à grande échelle et ceux qui resteront prisonniers du modèle artisanal d'analyse partielle.
🔗 Pour aller plus loin : le papier « The New Standard in Call Center Analytics Is AI-Driven Insight » sur CMSWire.
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